Le CAPA – Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers

Fondé initialement comme atelier pour les amateurs dans le quartier de la Maladrerie à Aubervilliers, le CAPA mène depuis 2014 sous l’impulsion de sa directrice Juliette Fontaine une activité de centre d’art : une à deux expositions par an, invitations à des artistes, activité pédagogique renouvelée à destination des habitant·es, ateliers hors les murs en partenariat avec des structures albertivillariennes (scolaires, EHPADs…), conférences (After Six), visites d’expositions.

Expositions en appartement

Depuis 2014, le CAPA a organisé 11 expositions invitant 47 artistes (voir liste ci-dessous). Du fait de l’absence d’espace d’exposition dans ses locaux, l’association a d’emblée sollicité un partenariat avec l’OPH de la Ville d’Aubervilliers, qui met à sa disposition des appartements vacants dans le quartier de la Maladrerie, entre deux locations. Outre la qualité des lieux proposés et leur singularité de disposition, cette démarche atypique vise à déployer des relations intensifiées entre le centre d’art et son quartier.

Un lieu indépendant de création et de diffusion

Le CAPA accompagne tous les publics dans la pratique, la découverte et la connaissance de l’art contemporain. A ce titre, il organise régulièrement des stages, des conférences, des visites d’exposition, des séances de modèle vivant.

Un lieu de découverte des pratiques artistiques

Le CAPA propose à ses adhérents des ateliers réguliers de peinture, dessin, sculpture, gravure et photographie. Les ateliers sont encadrés par des artistes-enseignants à la fois porteurs de propositions pédagogiques collectives et attentifs au travail de chacun. Ils sont ouverts à tous. Le travail à l’année est soutenu par une thématique commune et valorisé lors d’une grande exposition.

ATELIERS AMATEURS EN 2021-22

Peinture et dessin avec Elsa Fauconnet, photographie avec Thomas Guyenet, dessin avec Katerina Christidi, ateliers enfants avec Céline Cléron, peinture et dessin avec Sandrine Rondard, sculpture avec Laurence de Leersnyder, gravure avec Marjan Seyedin. Pour les ateliers hors les murs 2021-22 : Ludovic de Valon, Judith Vittet, Fanny Béguery et Christophe Faso.

ARTISTES EXPOSÉS DE 2014 à 2021

Katerina Christidi, Catherine Geoffray, Camille Grosperrin et Pascal Teffo (Les Corps purs, 2021) ; Harold Guérin, Maude Maris, Kristina Shishkova et Stéphane Thidet (La Vie Silencieuse, 2020) ; Julie Balagué (Utopie / Maladrerie, 2019) ; Benjamin L. Aman, Marion Auburtin, A. & F. Lamarche-Ovize et Bettina Samson (Life on Mars, 2019) ; Thierry Fournier et Laura Gozlan (Axolotl, 2018) ; Bruno Gadenne, Vassilis Salpistis et Juliette Vivier (L’Évidence de la nuit, 2018) ; Bernard Calet, Isabelle Ferreira, Thomas Guyenet, Pascal Lièvre, Benjamin Sabatier, Claude Lévêque (Faire chantier, 2017) ; Virginie Descamps, Irina Rotaru, Gabrielle Wambaugh (Le Silence est d’or, 2017) ; Jennifer Caubet et Flavie Pinatel (Proliférances, 2016) ; Céline Cléron, Béatrice Cussol, Sophie Gaucher, Camille Grosperrin, Isabelle Lévénez et Pierrick Naud (Dynamique des fluides, 2016) ; Marion Auburtin, Juliana Borinski, Julia Cottin, Marina Gadonneix, Florentine & Alexandre Lamarche-Ovize, Benjamin L. Aman, Bettina Samson, Eric Stephany, Julien Tiberi, David De Tscharner (Sleep Disorders, 2014).

LA MALADRERIE

Conçu à la fin des années 70 par Renée Gailhoustet, le quartier de la Maladrerie comprend environ 1000 logements sociaux et 50 ateliers d’artistes, dans une approche architecturale expérimentale et ambitieuse, intégralement piéton et riche de nombreux jardins. Ce quartier est aujourd’hui très paupérisé mais conserve une certaine mixité de population, dont une communauté d’artistes aujourd’hui très active.

IMPLICATION LOCALE

Créer des expositions exigeantes et itinérantes dans une cité au contexte social très difficile répond à la volonté d’expérimenter de nouvelles formes, aussi bien pour les artistes que pour une population locale qui en est souvent privée. Le CAPA implique les habitants d’une manière importante dans les évènements qu’il organise, tout en proposant un réel travail de médiation et d’inscription auprès du public.

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