Visites d’exposition
Le Capa organise des visites d’expositions dans les champs de l’art contemporain et de l’art moderne, ainsi que des rencontres avec des artistes professionnel·les. Ces visites sont établies au gré de la programmation des lieux en Île-de-France, accompagnées d’artistes invité·es ou de conférencier·es.
« Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten » au Grand Palais
Vendredi 14 novembre 2025 à 19h
Visite assurée par un·e conférencier·e du Grand Palais
Inscriptions et infos pratiques en cliquant ici.
Couple mythique, Niki de Saint Phalle (1930-2002) et Jean Tinguely (1925-1991) sont uni·es par un lien artistique indéfectible et une vision commune de la création comme acte de rébellion contre les normes établies.
L’exposition retrace l’itinéraire prolifique de ces deux artistes à travers la figure de Pontus Hulten (1924-2006), premier directeur du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou, qui partage leur conception d’un art disruptif, pluridisciplinaire et participatif. Tout au long de sa carrière, il fournit un soutien inconditionnel à Saint Phalle et Tinguely : acquisitions d’œuvres, rétrospectives dédiées, cartes blanches et appui à des projets hors normes tels que la gigantesque Nana de l’exposition Hon – en Katedral (1966) au Moderna Museet de Stockholm, ou l’exposition Le Crocrodrome de Zig & Puce (1977) dans le Forum du Centre Pompidou.
Née des riches collections du Centre Pompidou et de prêts majeurs d’institutions françaises et étrangères, « Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten » invite à découvrir ou à redécouvrir les œuvres emblématiques de ces deux artistes majeurs, portés par un homme de musée d’exception, au fil d’un parcours historique et ludique où s’entrelacent art, amour, amitié et engagement.
Image : Niki de Saint Phalle, Photo de la Hon repeinte, 1979 (détail)
« Christian Krohg (1852-1925) – Le peuple du nord » au Musée d’Orsay
Mardi 10 juin 2025 à 10h30
Visite accompagnée d’un·e conférencier·e du Musée d’Orsay
L’exposition que le musée d’Orsay consacre à l’artiste norvégien Christian Krohg est la toute première rétrospective de l’artiste en dehors de la Scandinavie. En mettant en lumière les œuvres naturalistes et engagées de Krohg, le musée offre une nouvelle perspective sur l’art norvégien de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
À travers un panorama approfondi du parcours artistique de Krohg, l’exposition s’attache à révéler sa modernité picturale et son engagement humaniste. Bohème et fervent défenseur des causes politiques et sociales de son époque, Krohg, également écrivain et journaliste, dépeint avec une profonde empathie la condition du peuple scandinave, le monde du travail, la misère, ainsi que les injustices subies par les femmes.
Le parcours de l’exposition met en valeur ses liens picturaux avec les artistes français que Krohg découvre lors de ses séjours parisiens – notamment Gustave Courbet, Edouard Manet et les impressionnistes. Dans sa série des marins, poursuivie tout au long de sa vie, comme dans ses scènes de genre ou dans ses portraits, Krohg cherche à donner à ses œuvres un sentiment d’immédiateté en utilisant des compositions déséquilibrées, des cadrages audacieux et des postures dynamiques. Son credo, « tout est une question de cadrage », est le fondement d’une recherche artistique d’une grande modernité. Membre de la bohème provocatrice de Kristiania – l’ancien nom d’Oslo –, Krohg fait polémique et scandale auprès de la bourgeoisie et des élites artistiques. Le visiteur découvrira dans l’exposition les portraits que l’artiste réalise des membres de ce milieu bohème et libertaire, ces jeunes artistes, écrivains et intellectuels qui se réunissent dans les cafés de la capitale et contestent avec vigueur la structure sociale dominante.
Un Zola norvégien ?
En 1886, Krohg publie son roman Albertine, histoire d’une ouvrière violée devenue prostituée, roman que la police saisit rapidement au motif qu’il porte atteinte aux bonnes mœurs. Malgré les controverses, Krohg défend sa liberté d’expression contre la censure. Il réalise alors son tableau le plus important, la grande toile Albertine tirée de son roman, poussant la provocation jusqu’à engager des prostituées comme modèles. Peu d’œuvres d’art norvégiennes ont suscité un débat aussi intense, par la mise en lumière d’une facette particulièrement sombre de la société norvégienne. D’autres grandes compositions naturalistes et engagées, telle que La Lutte pour la survie, témoignent de l’attention que porte l’artiste aux membres les plus vulnérables de la société. Enfin, qu’il s’agisse du quotidien simple des habitants de Skagen au Danemark ou de celui de sa propre famille, ses toiles dévoilent l’intérêt de l’artiste pour la sphère intime. Ses œuvres, qui mettent en exergue le soin que peuvent s’apporter les membres d’une famille, se caractérisent par une grande douceur et témoignent de sa profonde humanité. En plaçant l’empathie au cœur de son travail, il parvient à capter l’attention du spectateur pour accomplir son idéal : « œuvrer au progrès humain. »
Image : Christian Krohg (1852-1925) La Barre sous le vent ! [Hardt le], 1882, Oslo, National MuseumPhoto : Nasjonalmuseet for kunst, arkitektur og design / Jaques Lathion
« Suzanne Valadon » au Centre Pompidou
Vendredi 25 avril 2025 à 18h15
Visite accompagnée d’un·e conférencier·e du Centre Pompidou
Le Centre Pompidou consacre une monographie à Suzanne Valadon (1865-1938), artiste emblématique et audacieuse, l’une des plus importantes de sa génération. À la marge des courants dominants de son époque – le cubisme et l’art abstrait sont en germe alors qu’elle défend avec ardeur la nécessité de peindre le réel – elle place le nu, féminin comme masculin, au centre de son œuvre, représentant les corps sans artifice ni voyeurisme.
Suzanne Valadon n’a pas bénéficié de monographie à Paris depuis celle que le Musée national d’art moderne lui avait consacrée en 1967. Conçu par le Centre Pompidou-Metz en 2023, puis présenté au Musée d’arts de Nantes et au Museu Nacional d’Art de Catalunya à Barcelone en 2024, sous le titre « Suzanne Valadon. Un monde à soi », l’hommage à cette artiste ostensiblement moderne et libérée des conventions de son temps, se poursuit donc au Centre Pompidou, en 2025 avec une version enrichie de nouveaux prêts et augmentée d’archives inédites.
L’exposition met en lumière cette figure exceptionnelle et souligne son rôle précurseur, souvent sous-estimé, dans la naissance de la modernité artistique. Elle révèle la grande liberté de Suzanne Valadon qui n’adhère véritablement à aucun courant, si ce n’est peut-être le sien. Le parcours de près de deux cents œuvres s’appuie sur la richesse des collections nationales notamment celle du Centre Pompidou, la plus importante, mais aussi du musée d’Orsay et de l’Orangerie.Des prêts exceptionnels du Metropolitan Museum of Modern Art de New York ou encore de la Fondation de l’Hermitage et d’importantes collections privées le complètent. Il se concentre sur les deux médiums de prédilection de l’artiste, le dessin et la peinture. Particulièrement mise à l’honneur dans l’exposition du Centre Pompidou, son œuvre graphique fait l’objet d’une analyse approfondie, grâce à la présentation d’un grand nombre de dessins jusqu’alors rarement montrés. C’est également l’occasion d’explorer un moment artistique au cœur de la transition des collections du musée d’Orsay et du Musée national d’art moderne.
L’exposition « Suzanne Valadon » retrace cet itinéraire unique, depuis ses débuts de modèle favorite du tout-Montmartre, jusqu’à sa reconnaissance artistique, intervenue très tôt, par ses pairs et la critique. Véritable « passeuse » d’un siècle à l’autre, Suzanne Valadon embrasse la ferveur parisienne du tournant-de-siècle, ses cafés, bals musettes et cabarets et ses multiples révolutions artistiques, intellectuelles et sociétales. Elle met en évidence le caractère résolument moderne de l’œuvre de Valadon, première femme à peindre en grand format un nu masculin de face. Cette plongée inédite dans son œuvre dévoile aussi bien ses relations amicales et artistiques avec les peintres de la bohème que son influence incontestable sur la scène artistique parisienne grâce au soutien actif de ses amis artistes et galeristes.
Cette exposition souligne l’étendue, la richesse et la complexité de son œuvre en s’articulant autour de cinq sections thématiques : Apprendre par l’observation, Portraits de famille, « Je peins les gens pour apprendre à les connaître », « La vraie théorie, c’est la nature qui l’impose », Le nu : un regard féminin. Une sélection d’œuvres de ses contemporaines, aux préoccupations picturales proches des siennes, comme Juliette Roche, Georgette Agutte, Jacqueline Marval, Émilie Charmy ou Hélène Delasalle complète cette proposition.
Le fonds d’archives exceptionnel légué en 1974 au Centre Pompidou par le docteur Robert Le Masle, médecin, collectionneur et ami proche de l’artiste, rassemblant de nombreuses photographies, des manuscrits et des documents aujourd’hui conservés à la Bibliothèque Kandinsky, constitue un témoignage essentiel de la personnalité frondeuse de Valadon et de sa reconnaissance artistique précoce.
Après les expositions consacrées à Alice Neel, Georgia O’Keeffe, Dora Maar ou Germaine Richier, cette monographie s’inscrit dans le cadre de la démarche engagée du Centre Pompidou pour approfondir l’étude et la connaissance du travail et de l’œuvre d’artistes femmes, et accroître la part de leurs œuvres dans la collection.
« Olga de Amaral » à la Fondation Cartier
Vendredi 7 mars 2025 à 18h
Introduction à l’exposition par Léna Monnier, directrice du CAPA. La visite sera ensuite libre dans les espaces d’exposition.
La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente une rétrospective d’Olga de Amaral, figure incontournable de la scène artistique colombienne et du Fiber Art. L’exposition rassemble près de 80 œuvres créées entre les années 1960 et aujourd’hui, dont beaucoup n’ont jamais été présentées hors de Colombie. Outre les créations vibrantes à la feuille d’or, l’exposition révèle ses toutes premières recherches et expérimentations textiles ainsi que ses pièces monumentales.
Dès les années 1960, Olga de Amaral repousse les limites du médium textile en multipliant les expériences sur les matières (lin, coton, crin de cheval, gesso, feuilles d’or ou palladium) et les techniques : elle tisse, noue, tresse, entrelace les fils pour créer des pièces tridimensionnelles et monumentales. Inclassable, son œuvre emprunte tant aux principes modernistes, qu’elle découvre à l’académie de Cranbrook aux États-Unis, qu’aux traditions vernaculaires de son pays et à l’art précolombien. Après avoir présenté six œuvres de la série Brumas dans le cadre de l’exposition Géométries Sud en 2018, la Fondation Cartier retrace l’ensemble de la carrière d’Olga de Amaral et célèbre celle qui marqua une véritable révolution dans l’art du textile.
L’exposition rassemble un grand nombre d’œuvres historiques jamais présentées hors de Colombie ainsi que des œuvres contemporaines aux formes et couleurs vibrantes. L’architecture de l’exposition est conçue par Lina Ghotmeh. Jouant sur les contrastes et les échelles, l’architecte lie les œuvres entre elles et propose également un dialogue avec notre mémoire, nos sens et le paysage qui nous entoure.
Née en 1932 à Bogotá, Olga de Amaral est une figure emblématique de la scène artistique colombienne. Après un diplôme d’architecture au Colegio Mayor de Cundinamarca, elle poursuit ses études à l’académie de Cranbrook dans le Michigan, équivalent américain du Bauhaus allemand. Elle y découvre l’art textile dans l’atelier de tissage de Marianne Strengell, une artiste et designeuse finno-américaine qui fut l’une des premières à privilégier la structure et la grille du textile au motif.
Dans les années 1960 et 1970 Olga de Amaral participe aux côtés de Sheila Hicks et Magdalena Abakanowicz au développement du Fiber Art en utilisant de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques empruntées tant aux principes modernistes qu’aux traditions populaires de son pays. Ses œuvres abstraites à grande échelle s’affranchissent du mur et refusent toute catégorisation : à la fois peintures, sculptures, installations et architectures elles enveloppent leur public dans l’univers sensoriel et intime de l’artiste.
Olga de Amaral est nommée “Visionary Artist” par le Museum of Art & Design de New York en 2005 et elle reçoit le Women’s Cacus for Art Lifetime Achievement Award en 2019. Ses oeuvres figurent dans de grandes collections publiques et privées à travers le monde dont la Tate Modern, le MoMA, le Musée d’Art Moderne de Paris ou l’Art Institute of Chicago. Le Museum of Fine Arts de Houston lui a consacré une grande exposition intitulée To Weave a Rock en 2021.
« Hans Josephsohn vu par Albert Oehlen » au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Jeudi 6 février 2025 à 19h15
Visite commentée par un·e guide conférencier·e du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Pour la première rétrospective en France consacrée au sculpteur suisse Hans Josephsohn (1920-2012), le Musée d’Art Moderne de Paris confie le commissariat artistique à Albert Oehlen qui propose une exploration libre de l’œuvre de l’artiste. Albert Oehlen, né en 1954, est un artiste majeur qui a contribué au renouvellement de la peinture allemande dans les années quatre-vingt. Une exposition lui a été consacrée au Musée d’Art Moderne en 2009. Admirateur de Hans Josephsohn, il découvre son travail au Kesselhaus Josephsohn de Saint-Gall où il réside. Ce lieu dédié aux œuvres du sculpteur est à la fois un espace de monstration et de conservation d’où provient la majeure partie des sculptures prêtées pour l’exposition. En interrogeant le processus créatif de Hans Josephsohn – le dialogue avec la matière, l’expérience du geste, le détail et l’inlassable recherche – en résonance avec ses propres investigations, Albert Oehlen livre une expérience artistique et vivante de sa sculpture. L’œuvre de Hans Josephsohn fascine les artistes par la puissance de son langage plastique. Peter Fischli et David Weiss figurent parmi ses premiers soutiens, et, en 2007, Ugo Rondinone montre plusieurs nus couchés au Palais de Tokyo dans son exposition « The Third Mind ».
Image : Vue d’atelier © Hans Josephsohn
Les After Six
Le CAPA a proposé de 2016 à 2022 un cycle de sensibilisation à l’art contemporain, After six, sous la forme de trois rencontres par an avec des artistes, les vendredis soir à 18h30.
After six # 10 – Francis BACON – peinture-littérature, allers-retours
Vendredi 7 février 2020 à 19h00 dans les locaux du CAPA – Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers
Suite à l’annulation de la visite de l’exposition « Bacon en toutes lettres » au Centre Pompidou prévue le 11 janvier 2020, le CAPA vous propose une soirée autour de projection d’œuvres du peintre anglais présentées dans cette exposition parisienne, et de certains textes littéraires chéris par l’artiste ou en écho à son œuvre picturale.
Elle aura lieu avec André Avril et Juliette Fontaine, la directrice du CAPA. André Avril est un artiste qui vit à la Maladrerie, maître de conférence d’arts plastiques et visuels à L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Val de Seine et conférencier au Centre Pompidou.
Soyez les bienvenu·es ! La rencontre sera suivie d’un verre. Entrée libre et gratuite sur réservation : 01 48 34 41 66 – contact@capa-aubervilliers.org
Toulouse-Lautrec, vu de près – Conférence de Vassilis Salpistis – 20 décembre à 17h
Une conférence proposée par Vassilis Salpistis : Toulouse-Lautrec, vu de près. Elle aura lieu le vendredi 20 décembre 2019 à 17h à l’EHPAD La Maison du Soleil à Aubervilliers.
Une exposition monographique est une rencontre intime avec un artiste. Ceci est d’autant plus vrai dans le cas d’Henri de Toulouse-Lautrec, dont l’œuvre est souvent obstruée par la prolifération des reproductions touristiques sur la culture Montmartroise fin-de-siècle. La rétrospective qui lui est actuellement consacrée au Grand Palais promet d’en offrir un panorama bien plus complet, en examinant la profonde inscription de son œuvre dans l’art et sous tous les aspects de la société de son temps. Cette conférence tentera la reconstruction d’une visite de cette exposition à travers un reportage photographique qui explore les œuvres dans leur ensemble mais aussi dans leurs moindres détails. Le regard qui est proposé ici n’est pas celui d’un historien de l’art mais celui d’un peintre, qui considère l’œuvre comme un organisme vivant et ouvert, autant en interaction avec notre monde qu’avec sa propre époque. (V. S.)
Entrée libre et gratuite sur réservation : 01 48 34 41 66 – contact@capa-aubervilliers.org
EHPAD La Maison du Soleil – 213b Avenue Jean Jaurès 93 300 Aubervilliers – Métro : 7 Fort d’Aubervilliers
After six # 9 – Marion Auburtin – 15 novembre 2019 à 19h
AFTER SIX # 9 – Marion Auburtin : La jeune fille et la mort
vendredi 15 novembre 2019 à 19h00 à l’Espace Renaudie
Cette rencontre est consacrée à la pratique de Marion Auburtin. Elle donnera lieu à un entretien avec Juliette Fontaine, et à un échange avec le public. Soyez les bienvenu·es !
La présentation de ses œuvres sera précédée par la projection d’extraits de films d’épouvante pouvant ne pas convenir aux enfants.
Entrée libre et gratuite sur réservation : 01 48 34 41 66 – contact@capa-aubervilliers.org
www.capa-aubervilliers.org – www.marionauburtin.com
Espace Renaudie – 30 rue Lopez et Jules Martin 93 300 Aubervilliers / Métro : 7 Fort d’Aubervilliers – Bus 173 et 250 arrêt Balzac
After six # 8 – Vassilis Salpistis : Trois leçons des ténèbres – Vendredi 17 mai 19h
AFTER SIX # 8 – Vassilis Salpistis : Trois Leçons des ténèbres – 17 mai 2019 à 19h00 à l’Espace Renaudie
Vassilis Salpistis fera une performance. À l’issue de celle-ci, aura lieu une discussion entre l’artiste et Juliette Fontaine autour de son travail, ainsi qu’un échange avec le public. Soyez les bienvenu-e-s !
Entrée libre et gratuite sur réservation : 01 48 34 41 66 – contact@capa-aubervilliers.org
Espace Renaudie 30 rue Lopez et Jules Martin 93 300 Aubervilliers / Métro : L 7 Fort d’Aubervilliers – Bus 173 et 250 arrêt Balzac
S’Enforester – Visite de l’exposition de Bruno Gadenne en présence de l’artiste
Nous avons le grand plaisir de vous proposer la visite de l’exposition S’enforester de Bruno Gadenne en présence de l’artiste, à la Galerie du Jour – hors les murs vendredi 26 avril 2019 à 18h.
Agnès b. a découvert et remarqué le travail de l’artiste à l’occasion de l’exposition L’Évidence de la nuit organisée par le CAPA en mars 2018, à laquelle il a participé avec Vassilis Salpistis et Juliette Vivier. Le Fonds de dotation Agnès b. avait soutenu financièrement cette exposition à la Maladrerie.
Réservez votre place au 01 48 34 41 66 / contact@capa-aubervilliers.org. Le rendez-vous aura lieu directement à l’adresse de la galerie au 17 rue Dieu, Paris 10ème. (Métro Jacques Bonsergent).
Visite de l’exposition DOROTHEA LANGE au Jeu de Paume – 15 janvier 2019 à 19h00
Nous avons le plaisir de vous proposer la visite de l’exposition DOROTHEA LANGE, Politiques du visible le mardi 15 janvier 2019 à 19h00, au musée du Jeu de Paume à Paris.
Vous serez accompagné-e-s par Thomas Guyenet, photographe et artiste enseignant au CAPA. Bienvenu(e)s !
Réservez votre place au 01 48 34 41 66 / contact@capa-aubervilliers.org. Nous vous donnons rendez-vous à l’intérieur de l’entrée du Jeu de Paume à 19h00.
Pour ceux qui ne pourraient pas arriver à l’heure, nous vous accueillerons avec un peu de retard à l’intérieur de l’exposition.
Vous règlerez votre entrée sur place. Tarif 10 euros.
Musée du Jeu de Paume : 1 place de la Concorde / Métro Ligne 1, 8 et 12 – Arrêt Concorde / Mardi ouverture nocturne jusqu’à 21h.
Présentant des œuvres majeures de la photographe américaine de renommée mondiale Dorothea Lange (1895, Hoboken, New Jersey ; 1966, San Francisco, Californie), dont certaines n’ont jamais été exposées en France, l’exposition « Dorothea Lange. Politiques du visible » est articulée en cinq ensembles distincts. Ceux-ci mettent l’accent sur la force émotionnelle qui émane de ces photographies ainsi que sur le contexte de la pratique documentaire de la photographe. Plus d’une centaine de tirages vintage, réalisés de 1933 à 1957, sont mis en valeur par des documents et des projections qui élargissent la portée d’une œuvre déjà souvent familière au public grâce à des images emblématiques de l’histoire de la photographie comme White Angel Breadline (1933) et Migrant Mother (1936). Les tirages exposés appartiennent pour l’essentiel à l’Oakland Museum of California, où sont conservées les archives considérables de Lange, léguées par son mari Paul Schuster Taylor et sa famille.
À l’instar du célèbre roman de John Steinbeck paru en 1939, Les Raisins de la colère, l’œuvre de Dorothea Lange a contribué à façonner notre vision de l’entre-deux guerres aux États-Unis et à affiner notre connaissance de cette période. Mais d’autres aspects de sa pratique, qu’elle considérait comme archivistique, sont également mis en avant dans l’exposition. Resituant les photographies de Lange dans le contexte de son approche anthropologique, l’exposition offre au public la possibilité de comprendre que la force de ces images s’enracine également dans les interactions de la photographe avec son sujet, ce qui se manifeste à l’évidence dans les légendes qu’elle rédige pour accompagner ses photographies. Lange a ainsi considérablement enrichi la qualité informative de ses archives visuelles, produisant une forme d’histoire orale destinée aux générations futures.
Visite de l’exposition ZAO WOU-KI au MAM – 29 novembre 2018 à 19h30
Nous avons le plaisir de vous proposer la visite de l’exposition ZAO WOU-KI – L’espace est silence le jeudi 29 novembre à 19h30. Le Musée d’Art Moderne – MAM présente la première grande exposition à Paris depuis 15 ans consacré à cet artiste. Bienvenu(e)s !
Réservez votre place au 01 48 34 41 66 / contact@capa-aubervilliers.org. Nous vous donnons rendez-vous à l’intérieur de l’entrée du MAM à 19h30. Vous règlerez votre entrée sur place. Tarif 12 euros. Musée d’Art Moderne – MAM : 12-14 avenue de New York 75 016 Paris / à côté du Palais de Tokyo / Métro Ligne 9 – Arrêt Alma-Marceau ou Iéna / Jeudi ouverture nocturne jusqu’à 22h.
« Si son œuvre est aujourd’hui célèbre, les occasions d’en percevoir la complexité sont demeurées trop rares à Paris. L’exposition souhaite en renouveler la lecture et invite à une réflexion sur le grand format.
Artiste au croisement de plusieurs mondes, Zao Wou-Ki quitte la Chine en 1948 pour venir à Paris au moment où « l’art vivant » commence à se partager entre les États-Unis et la France. Son œuvre traverse les débats esthétiques qui marquent le développement de l’art moderne et, s’il appartient à une scène parisienne qu’il apprécie, il perçoit très tôt la vitalité de la peinture américaine. Progressivement, il renoue aussi avec certains traits de la peinture chinoise dont il s’était écarté de façon volontaire ». – (Présentation du MAM)
Cette visite sera accompagnée de Juliette Fontaine qui a eu le privilège d’avoir un échange épistolaire avec le peintre durant les années 90. De façon simple, on vous proposera aussi des résonances avec l’écriture d’Henri Michaux qui fut un très grand ami de l’artiste et dont les échanges les ont nourri toute leur vie. Sa passion pour la peinture américaine pourrait donner lieu à un dialogue avec la peinture tout aussi contemplative d’un Mark Rothko.
AFTER SIX#7 avec la réalisatrice Flavie Pinatel 13 mars 2018 à 19h au CRR 93
Avec Les Chants de la Maladrerie, la réalisatrice Flavie Pinatel fait le portrait d’une cité aux formes étonnantes (La Maladrerie à Aubervilliers) et de ses habitant.e.s. Un documentaire d’un genre particulier, puisque les personnes s’y expriment non pas en parlant mais à travers des chansons qu’elles ont choisies. En filigrane, Flavie Pinatel dresse un état des lieux poétique du vivre-ensemble en France en 2016.
La projection aura lieu en présence des élèves de la classe CHAM (Classe à horaires aménagés musique) vocale du Collège Gabriel Péri qui ont participé au film, dirigés par Marie Joubinaux, accompagnés au piano par Isabelle Mambour et Jean-Michel Mahé chef de chant, professeur du collège. Elle sera ponctuée d’interventions musicales des élèves et suivie d’un échange avec la réalisatrice Flavie Pinatel, la directrice du CAPA Juliette Fontaine et le public.
Au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aubervilliers – La Courneuve / CRR 93
5 rue Édouard Poisson – 93300 Aubervilliers
Entrée libre sur réservation après du conservatoire : 01 48 11 04 60 – reservations@crr93.fr
www.capa-aubervilliers.org / www.crr93.fr
Visite exposition à la Maison Rouge samedi 24 mars 2018 à 14h30
Visite de l’exposition « Ceija Stojka : une artiste rom dans le siècle »
Ceija Stojka est née en Autriche en 1933, cinquième d’une fratrie de six enfants dans une famille de marchands de chevaux rom d’Europe Centrale, issue des Lovara. Déportée à l’âge de dix ans, parce que Rom, avec sa mère Sidonie et d’autres membres de sa famille, elle survit à trois camps de concentration, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen.
C’est seulement quarante ans plus tard, en 1988, à l’âge de cinquante-cinq ans, qu’elle ressent le besoin et la nécessité d’en parler ; elle se lance dans un fantastique travail de mémoire et, bien que considérée comme analphabète, écrit plusieurs ouvrages poignants, dans un style poétique et très personnel, qui font d’elle la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire contre l’oubli et le déni, contre le racisme ambiant…
Visite guidée avec un(e) médiateur/trice de La Maison Rouge dont ils nous font la faveur de la gratuité. Billet d’entrée au demi tarif de 7 euros. Après cette visite très généreusement offerte, nous aurons le loisir d’aller voir, pour celles et ceux qui le souhaitent, la seconde exposition proposée par la Maison Rouge « Black dolls ».
AFTER SIX#6 avec la réalisatrice Corinne Espagno 27 janvier 2018 à 17h30
AFTER SIX # 6 : Corinne Espagno : Mise à nu
27 janvier 2018 – Entrée du public à 17h30 – Projection à 18h00
CAPA – Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers
27 bis rue Lopez et Jules Martin 93 300 Aubervilliers
Corinne Espagno esquisse le portrait de six modèles vivants. Entre nudité du corps et nudité de l’être, ils dévoilent à la réalisatrice – elle-même modèle – comment, à travers leurs poses bien plus que grâce aux oeuvres des artistes, ils se (re)découvrent. Que vivent-ils dans cet espace mis à nu ?
La projection du film sera suivie d’un échange avec la réalisatrice, certains modèles vivants présents dans son film et l’homme qui fut le modèle d’Alberto Giacometti (sous réserve). La soirée se terminera par un moment convivial.
Entrée libre et gratuite sur réservation (places limitées) : 01 48 34 41 66 – contact@capa-aubervilliers.org
AFTER SIX # 5 – Ce qui tremblote (…) dans les limbes – 29 septembre 2017 à 18h30
Rencontre avec Françoise Pétrovitch – Espace Renaudie
S’inscrivant hors du temps, l’oeuvre de Françoise Pétrovitch est riche et multiple. Elle travaille beaucoup de médiums avec une gourmandise inassouvie : peinture, dessin, lithographie, sculpture, vidéo. Toutefois, c’est le dessin qui constitue les racines de son travail, la colonne vertébrale. Son monde imaginaire flirtant souvent avec celui d’un Lewis Carroll, nous immerge dans un monde silencieux, mystérieux, dans lequel apparaissent des enfants timides, des adolescents lascifs d’un érotisme élusif, des êtres hybrides, des animaux fébriles, des présences fragiles. Un univers d’une inquiétante étrangeté.
www.francoisepetrovitch.com
Visite de l’exposition « Le Paysage mystique de Monet à Kandinsky » au musée d’Orsay – 17 juin 2017
Rechercher un ordre situé au-delà des apparences physiques, dépasser les réalités matérielles pour approcher les mystères de l’existence, expérimenter l’oubli de soi-même dans l’unité parfaite avec le cosmos… L’expérience mystique a tout particulièrement inspiré les artistes symbolistes de la fin du XIXe siècle qui, en réaction au culte de la science et au naturalisme, ont choisi de suggérer l’émotion et le mystère.
Le paysage apparaît alors aux artistes comme le support privilégié de leur quête, lieu par excellence de la contemplation et de l’expression des sentiments intérieurs.
Cette visite sera commentée par l’artiste Bruno Gadenne, enseignant au CAPA.
Visite de l’exposition ELI LOTHAR au Jeu de Paume – 22 avril 2017
L’exposition « Eli Lotar (1905-1969) » examine, sous un jour nouveau, le rôle de cet acteur crucial de la modernité photographique à travers un parcours thématique, de la « Nouvelle Vision » au cinéma documentaire, en passant par ses paysages urbains, industriels ou maritimes. Ses portraits montrent son attrait pour les poses et postures et sa proximité avec la plupart des grands artistes de l’époque. L’engagement social et politique d’Eli Lotar ainsi que son goût pour le travail collectif se révèlent dans la réalisation de nombreux projets avec des écrivains (Jacques et Pierre Prévert), des hommes de théâtre (Antonin Artaud et Roger Vitrac) ou encore des réalisateurs de cinéma connus (Joris Ivens, Alberto Cavalcanti et Luis Buñuel) que le contexte sociopolitique troublé des années 1930 ne laissait pas indifférents.
Le travail avec des cinéastes qui participent activement à l’émergence du cinéma documentaire marque fortement la carrière de Lotar, qui après guerre, réalise le film Aubervilliers (1945), un documentaire poétique sur les conditions de vie dans les taudis de cette ville.
Cette visite est gratuite. Vous devez réserver votre place auprès du CAPA 01 48 34 41 66 avant le 14 avril.
Visite de l’exposition CY TWOMBLY À beaubourg- 24 Février 2017
D’une ampleur inédite, cette première rétrospective complète de l’œuvre de l’artiste américain Cy Twombly retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste à travers un parcours de cent quarante peintures, sculptures, dessins et photographies.
De ses premiers travaux du début des années 1950, marqués notamment par le graffiti et l’écriture, à ses compositions des années 1960, de sa réponse à l’art minimal et conceptuel des années 1970 à ses dernières peintures, cette rétrospective souligne l’importance des cycles et des séries dans lesquels Cy Twombly réinvente la peinture d’Histoire. Salué comme l’un des plus importants peintres de la seconde moitié du 20e siècle, Twombly « syncrétise » l’héritage de l’expressionisme abstrait américain et les origines de la culture méditerranéenne.
AFTER SIX # 4 – La forteresse et le fleuve – 27 janvier 2017
Concert et rencontre avec Benjamin Laurent Aman – Espace Renaudie
Benjamin Laurent-Aman est artiste plasticien et musicien. Sa pratique musicale combine une approche à la fois physique, émotionnelle et expérimentale du son, à travers un large spectre de sources sonores, analogiques ou électroniques. Ses compositions tendent à explorer la profondeur du matériau sonore et sa capacité à mener l’écoute hors du temps et de l’espace. L’artiste s’est produit à de nombreuses reprises lors de performances, festivals ou émissions radiophoniques en France et à l’étranger. Il vit et travaille à Aubervilliers.
www.benjaminlaurentaman.com
AFTER SIX # 3 – Ongoing – 7 octobre 2016
Rencontre avec Jennifer Caubet – Théâtre de La Commune
Travaillant principalement sur la mise en tension de l’espace par la construction, le geste et l’action, Jennifer Caubet envisage la sculpture comme outil à redéfinir, à restructurer les espaces qui l’accueillent. Au moyen de divers matériaux et savoir-faire, elle met en place une pratique qui s’ingénie à révéler l’espace comme un potentiel mental et physique. Cette rencontre sera l’occasion de découvrir et de comprendre comment un environnement spécifique et un contexte donné peuvent nourrir et influencer une pratique artistique. Elle vit et travaille à Aubervilliers.
http://jennifercaubet.com
Visite de l’exposition « SOLITAIRE », Stéphane Thidet – 25 juin 2016
Le samedi 25 juin à 15h30, visite de l’exposition Solitaire au Collège des Bernardins accompagnés à cette visite par Juliette Fontaine, directrice du CAPA. Cette exposition est celle d’une œuvre d’un artiste albertivillarien, Stéphane Thidet.
http://www.stephanethidet.com
Visite de l’exposition Anselm Kiefer – 19 février 2016
Visite de l’exposition Anselm Kiefer au Centre Pompidou à Paris, accompagnée par Juliette Fontaine, directrice.
Le Centre Pompidou propose une traversée inédite de l’œuvre de l’artiste allemand Anselm Kiefer.
Cette rétrospective, la première en France depuis trente ans, invite le visiteur à parcourir toute la carrière de Kiefer, de la fin des années 1960 à aujourd’hui, avec cent cinquante œuvres dont une soixantaine de peintures choisies parmi les chefs-d’œuvre incontournables. L’œuvre de Kiefer invite avec intensité le visiteur à découvrir des univers denses et variés, de la poésie de Celan à la philosophie de Heidegger, des traités scientifiques à l’ésotérisme. Installations et peintures monumentales voisinent avec des œuvres sur papier et des objets à la résonance plus intime.